Je suis fière de ma chatte. J’AIME MA CHATTE ! J’ai peut-être de la chance, je ne sais pas, mais je suis contente de l’aimer. Je l’appelle chatte ou minou. Je l’appelle chatte quand je me sens extrêmement sale. Je l’appelle rarement vagin ou vag et je ne l’appelle jamais chatte. Mais ce n’est que moi.

Je n’ai jamais vraiment pensé à ma chatte jusqu’à ce que j’aie une vingtaine d’années. J’étais sexuellement active depuis l’âge de quinze ans, mais mes seins et ma chatte n’avaient jamais été évoqués dans les conversations. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à travailler dans un trip club et que j’ai vu tous les différents types de chattes que j’ai commencé à me demander si la mienne était normale. Je me regardais dans le miroir en me touchant, me demandant si la mienne ne devrait pas ressembler davantage à la leur.

La première fois que j’ai vraiment pensé à ma chatte et que j’ai commencé à l’aimer, c’était des années plus tard, quand j’ai commencé à baiser Damien et qu’il m’a dit à quel point ma chatte était belle. Je l’ai regardé tout confus, genre vraiment, tu penses que ma chatte est belle ? Alors il a pris des photos de ma chatte. Il a pris des photos de face, de dos, et des photos complètement ouvertes, comme un papillon. Puis il m’a tendu le téléphone et m’a dit de faire défiler les photos. C’est à ce moment-là que je me suis dit : ma chatte n’est pas belle, elle est magnifique ! J’ai vraiment adoré son aspect, surtout de dos, quand j’étais penchée en avant.

En général, j’épile toujours ma chatte. Je me rase tous les deux jours. Je trouve que le risque de couper ma boîte à trésors est bien meilleur que la douleur et le désordre de l’épilation à la cire ou la brûlure de la crème dépilatoire que l’on trouve dans les magasins ! Je ne laisse pas d’écusson ou de piste d’atterrissage. Je n’aime pas trop les poils sur mon propre corps. Les poils irritent mon chat. Quant à ce que je trouve attirant chez les autres femmes, je n’ai pas de préférence ! C’est une question de choix personnel, de confort et d’expression personnelle, et je ne crois pas qu’il y ait une bonne ou une mauvaise façon d’avoir une chatte. Quiconque essaie de dire à une femme ce qu’elle doit faire avec sa chatte ne mérite pas d’y avoir accès !

J’ai lu une fois un article dans lequel une femme avait honte et était gênée par les grandes lèvres extérieures de sa chatte et par la couleur de l’intérieur. Elle mentionnait en particulier qu’elle devait écarter ses lèvres avec ses doigts avant que son partenaire puisse la pénétrer, ce qui lui donnait l’impression d’être une bête de foire. En fait, c’est quelque chose que je dois faire aussi, et honnêtement, il ne m’était jamais venu à l’esprit d’être gênée par cela. J’ai toujours eu l’impression que cela ajoutait à l’excitation, en fait ; parfois je les écarte, parfois c’est mon partenaire qui le fait, mais dans tous les cas, cela augmente l’excitation pour moi, souligne ce moment initial d’anticipation avant la pénétration. Je ne peux pas croire qu’il soit si inhabituel de devoir écarter les lèvres avant la pénétration, mais à ma grande déception, la femme ne l’a pas dit. Elle s’est également plainte que sa chatte était plus sombre et qu’elle aurait aimé en avoir une rose vif. Elle a également révélé qu’elle avait recours à la chirurgie esthétique pour sa chatte. Tout ce que je peux dire, c’est aïe et pourquoi tant de haine pour votre chatte.

La chatte a toutes les formes et toutes les tailles, parfois symétriques, souvent non. Elles sont toutes belles et je ne crois pas qu’il y ait une « bonne » façon de les regarder. Il est faux de prétendre que nos corps sont « censés » avoir une certaine apparence. Les femmes doivent se rassembler et commencer à avoir une fierté de chatte. Commençons par un hashtag sur Twitter. Et les hommes, mettez-vous à genoux, embrassez-en une et dites-lui qu’elle est belle. Je vous promets que votre femme vous récompensera pour cela.